Stephanie est Métisse du Manitoba du Territoire du Traité 1, résidant actuellement sur le territoire algonquin non cédé. Stephanie travaille depuis neuf ans dans le domaine de la santé et des politiques sociales autochtones. Elle milite pour l'avancement et la promotion d'approches et de priorités déterminées et dirigées par les Autochtones en matière de santé et de services sociaux, y compris les services à l'enfance et à la famille des Premières Nations, le principe de Jordan, l’aide au revenu des Premières Nations, la réduction de la pauvreté, l’apprentissage et la garde des jeunes enfants autochtones, le mieux-être mental et la promotion de la vie, en se concentrant sur l'intersection des déterminants sociaux et des réalités socio-économiques des enfants et des familles autochtones. 

Stephanie est titulaire d'une maîtrise en criminologie de l'Université d'Ottawa, axée sur la surreprésentation des Autochtones en milieu carcéral et les barrières systémiques du système de justice pénale. Elle est passionnée par la réforme de la justice pénale par le biais de la décolonisation des institutions et par la façon dont les programmes d'oppression et d'assimilation continuent d'affecter la façon dont la soi-disant « justice » est administrée. Stephanie a travaillé avec un certain nombre de chercheurs de premier plan et a coédité le livre Justice, Indigenous Peoples, and Canada : A History of Courage and Resilience, un large aperçu des questions de justice pénale auxquelles les peuples autochtones du Canada ont été confrontés historiquement et continuent de l'être aujourd'hui.